Qu'est ce que la Blockchain ?
Les premiers concepts de la blockchain émergent en 1981 lorsque David Chaum, étudiant à l’université de Californie à Berkeley, publie une thèse sur les procédés cryptographiques permettant de transmettre des données via des communications anonymes.
À cette époque, il n’est pas encore question de monnaie virtuelle ou de cryptomonnaies, mais simplement de l’échange et du suivi de flux d’informations entre personnes non identifiées, sans intervention d’un organisme de contrôle.
La blockchain est donc une base de données (registre distribué), à l’instar de carnets de comptes par exemple, qui peut permettre de transmettre des informations visibles par l’ensemble des utilisateurs et qui ne dépend d’aucun organisme externe.
Cela passe bien entendu par Internet et chaque transaction effectuée, et ainsi transmise à tous les ordinateurs du réseau (on appelle cela un nœud), afin qu’ils puissent en garder une copie et l’entièreté des échanges fournis.
Prenons un exemple plus concret pour ceux qui ne sont pas très “technophiles”.
Imaginez que vous êtes dans une colocation de 10 personnes et que vous possédiez un énorme cahier. Chaque membre de la “coloc” peut librement écrire sur un cahier à chaque fois qu’il achète quelque chose ou bien qu’il effectue une transaction avec un autre colocataire. Tous font donc de même, et l’ensemble des opérations est visible par tout le monde pour l’ensemble des membres du foyer.
Considérons ensuite qu’aucune écriture du cahier ne peut être effacée et vous avez la, une idée de ce que peut être une blockchain si ce procédé était informatisé et avec des données cryptographiées (par exemple en écrivant sur une tablette à la place d’un cahier).
Mais vous allez me répondre, “et si l’on parle d’une collocation de millions de personnes” ? Et bien il s’agit du même procédé mais démultiplié !
Certains ordinateurs en réseau deviennent des validateurs et s’assurent automatiquement que les transactions soient correctes et notamment que le colocataire A possède les fonds nécessaires pour les envoyer au colocataire B pour lequel il est vérifié qu’il soit en mesure de les recevoir.